La romance et le fantastique, façon Sonia Alain
par Audrey Leduc-Brodeur, Le Soleil de Salaberry-de-Valleyfield
Le 14 février 2014
Les légendes d’ici et d’ailleurs ont déjà fait l’objet de multiples œuvres littéraires, mais jamais encore elles n’avaient été le sujet d’une série québécoise à la fois historique et fantastique, écrite sur fond de grand romantisme. Avec sa nouvelle série littéraire Les Gardiens des Portes, publiée aux Éditions ADA, l’auteure Sonia Alain transportera ses lecteurs dans le monde des esprits, où démons, gardiens et créatures mythiques se côtoieront dans une quête fantastique.
Connue auprès du public avec sa précédente série historique Le masque du gerfaut et L’amour au temps de la Guerre de Cent Ans, publiée chez VLB et Éditeurs réunis, Sonia Alain a plongé tête première dans le genre romantico-fantastique. Mais ses fidèles lecteurs reconnaîtront la passion pour l’histoire qui l’habite. «On ne peut pas sortir l’histoire de la fille, même s’il s’agit de fantastique», s’exclame-t-elle. Assidue dans ses recherches historiques, l’auteure de Saint-Lazare écrit ses récits, avec une pile de cartons relatant des faits importants de l’histoire tout près d’elle. «Ce n’est jamais un fardeau pour moi de faire de la recherche. Je veux que le contexte de l’histoire soit crédible.»
Légendes québécoises et croyances celtiques
Fascinée par les légendes, Sonia Alain a décidé d’en faire la prémisse des Gardiens des Portes. «Le premier tome, Abbygaelle, se passe en Gaspésie et est basé sur les légendes québécoises. Le deuxième tome, Alicia, porte sur les croyances mythiques en Écosse.» Les troisièmes et quatrièmes tomes feront leur entrée plus tard dans les librairies. «Le troisième livre mettra en scène des gladiateurs à l’époque romaine. Le quatrième, qui marque la conclusion de la série, se déroulera au Moyen-Âge, vers l’an 1500.» Le dénouement de la quête passera par trois personnages féminins, des «clés de voûte» dont le rôle à jouer dans l’avenir de l’humanité sera crucial. Trois sombres gardiens feront office de protecteurs et d’alliés dans leur quête.
Écrire avec émotion
Romantique dans l’âme, Sonia Alain propose à nouveau une histoire d’amour un peu rude. «Les personnages masculins sont très sombres… On les aime et on les déteste à la fois.» Loin de la romance à l’eau de rose, la série Les Gardiens des Portes est une succession d’actions et de rebondissements. «J’écris avec émotion, je veux donner des palpitations aux lecteurs. On rentre dans le vif du sujet dès le début du livre. Les lecteurs auront l’impression de regarder un film.»
Elle rencontrera d’ailleurs les lecteurs à l’occasion du lancement officiel de sa nouvelle série, organisé à la bibliothèque de Saint-Lazare le 8 mars prochain dès 13 h. Fébrile, celle qui a pris part au Salon du livre de Montréal et à plusieurs autres salons au Québec prendra plaisir à renouveler avec le public de la région. «Je me suis développé un bon réseau de collaborateurs ici, je l’ai constaté au Salon du livre de Salaberry-de-Valleyfield. J’ai été agréablement surprise de la réponse positive que j’ai reçue là-bas. J’ai déjà hâte au lancement.»
Sonia Alain a déjà publié une première série, Le masque du gerfaut, chez VLB, et la suite L’amour au temps de la Guerre de Cent ans, aux Éditeurs réunis.