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Une chronique sur La Métropole

Publié le par Sonia Alain

Une chronique sur La Métropole

Par Sonia Alain, La Métropole

Le 1er octobre 2013

LE JARDIN DES RÊVES

Le jardin des rêves est un roman érotique qui sort du style habituel de ce genre littéraire. Une version pour adulte d’Alice au pays des merveilles.

Ce roman qui se veut un mélange de légendes de l’Europe de l’Est ainsi que d’érotisme se démarque par son originalité. Rien à voir avec la sensualité habituelle des histoires érotiques. Dans ce récit, ce sont des créatures imaginaires qui prodiguent des attentions sensuelles aux deux héroïnes. Des délices à la hauteur de leurs besoins et qui comblent amplement leur passion débridée et tous leurs fantasmes. Il est à noter que l’auteur n’en est pas à ses premières armes dans ce domaine, puisqu’il a déjà écrit un livre du même acabit en 2012; « Valacchia ».

Nalia et Erin, deux jeunes antiquaires aux mœurs dissolues sont prêtes à toutes les expériences sulfureuses pour satisfaire leur faim insatiable.

Le jour où elles basculent de l’autre côté d’un miroir mythique qui se retrouve mystérieusement dans leur boutique, leurs désirs les plus fous se réalisent. Séparées dès le départ, elles parcourront un chemin des plus particuliers dans cet éden de volupté avant de se rejoindre. Elles traverseront différents endroits; une caverne aux mains avides d’attentions, une galerie d’art aux statues emplies de vie, en passant par une pièce aux personnages masqués.

Leur séjour dans le jardin des rêves leur fera vivre des expériences inimaginables, dans un décor fantasque pour le moins inusité. Les habitants de ce monde sont des créatures étranges, à l’appétit sexuel sans limites, ce qui mettra la sensualité des deux femmes à rude épreuve.

Faites place au plaisir dans le « Jardin des rêves »…

VOICI UN EXTRAIT

Le jardin des rêves, Bruno Massé, Guy Saint-Jean éditeur, 2013

« De chaudes vagues de plaisir l’envahirent aussitôt, reprenant le cours de l’extase. Elle tenta en vain de se retourner, de voir ce qui se passait, mais elle ne pouvait plus bouger. De larges mains lui écartaient les fesses, s’insinuant plus loin encore, la labourant tandis qu’elle s’agrippait aux épaules de l’Adonis et se régalait des assauts répétés contre sa chair, puissants, insistants.

Ses genoux glissaient dans la boue et elle s’affaissa complètement sur la statue inerte. L’autre redoubla d’ardeur.

C’est tellement, pensa-t-elle dans la cohue, te
llement exquis! »

Bonne lecture!

La Métropole

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