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D’amour et de haine, tome 3 : Dans les affres de l’enfer

Publié le par Sonia Alain

Par Gabrielle, du blogue Chroniques Livresques
Le 25 avril 2019

 

Ma Chronique

Cela fait un moment qu'il traîne dans ma pal et même si je connaissais déjà l'histoire, j'avais envie de la relire tranquillement. La couverture est un beau mélange des couleurs de la première et deuxième couverture, laissant une douceur que les personnages ne vont pas forcément avoir dans l'immédiat.

 

La guerre ne lâche pas prise. Nous sommes en 1917 et il n'est plus question de penser à soi, mais de survivre à ces incessants bombardements. Adélaïde est arrivée en France, pour aider comme elle peut. Devenue infirmière, elle va se retrouver en présence de Percy Fraser, un homme qu'elle a déjà eu la chance de connaître. Malheureusement, la situation est critique pour lui, il vient de perdre ses jambes et sa vie ne tient plus qu'à un souffle. Pour aider Adélaïde dans la position qu'elle est, elle va accepter de l'épouser et de le perdre dans la même nuit. Elle ne sera pas la seule témoin de ce drame, Aidan a tout vu. Lui qui se trouve sur le champ de bataille arrive dans l'établissement et se prend une sacrée claque. Un début chaotique qui ne laisse pas les personnages en paix, loin de là.

 

Il y a beaucoup de détails sur cette guerre. Les lieux, la façon dont les soins ont été effectué. Il n'y a rien de glauque, par contre ce n'est pas une partie de plaisir ce récit. Nous sommes au coeur des conflits, sur les champs de bataille avec les tactiques, les problèmes, les gaz, les tueries. Du côté des infirmeries, c'est l'hécatombe : les mutilations, les soins, les médecins, les infirmières, tout est compliqué. Il y a peu de moyens pour tenter de donner une chance aux blessés, quel qu'ils soient. Car être médecin, ou infirmière, c'est faire tout pour sauver un être humain, qu'il soit alliés ou ennemis. Ce qui n'est bien entendu pas au gout de certain. Le contexte est planté, les personnages vont avoir beaucoup de choses à faire : tenter de survivre en fait partie, essayer de soigner ce qui reste de leur coeur également.

 

Pour Adélaïde, c'est un nouveau départ qui est sanglant. Devenir un oiseau bleu, une infirmière de l'armée Canadienne en France, c'est devenir une infirmière gradée. Elle s'en fiche, tout ce qu'elle veut, c'est oublier ce qui c'est passé (dans les deux autres tomes) et avancer. Il faut avoir le coeur bien accrochée pour une jeune femme dans sa position. Les mutilés, les morts, la perte de Percy (car même si elle n'en est pas amoureuse, c'est un homme bon qui a toujours été là pour elle), il y a beaucoup d'éléments qui auraient pu rendre fou n'importe qui. Elle va hériter d'un nom qui est un moyen de la protéger, mais aussi de bien plus que cela. Bien entendu, je n'en dis pas plus à ce sujet, toujours est-il qu'Adélaïde est une femme forte qui fait front autant qu'elle le peut. Elle est mise à rude épreuve, sa sensibilité, sa folie dû à la jeunesse, son éternel sourire, tout cela est balayé en un coup de canon.

 

Concernant Aidan, il est devenu dur, amer, dangereux. OK, cela ne change pas beaucoup de tout ce que nous connaissions avant de lui. Disons qu'il a du mal à digérer un grand nombre d'événements. Il est toujours aussi dur envers lui-même et les autres. Les ordres ? Il déteste cela et n'hésite pas à se mettre en avant pour affronter ses supérieurs. Quand j'indique "se mettre en avant" il use de mots bien sentis, de poings prêts à faire feu et à se positionner devant le canon d'une arme qui n'était pas dirigé contre lui. Lorsqu'il voit Adélaïde accepter de donner sa main à Percy, son monde s'écroule. Lui qui a toujours cru pouvoir la récupérer, il se croit maudit. Il va devoir apprendre à faire confiance (Hum, hum, disons qu'il va falloir qu'il arrête de voir le mal partout)

 

Entre les deux, c'est toujours aussi mouvementée. Sauf que maintenant ils se connaissent et savent où frapper pour faire mal, afin d'éviter de souffrir. Ce qui bien entendu est toujours raté. Faire souffrir l'autre devient un véritable problème, mais plus simple que de demander des explications. S'il n'y avait pas cet Howard de malheur qui ne sait que gueuler, frapper et gueuler encore plus fort, nos deux héros n'auraient peut-être pas la chance de se comprendre. La confrontation est douloureuse, surtout avec les secrets qu'Adélaïde a été obligé de garder pour elle. Respecter les vœux d'un mort n'est jamais évident. Ils s'aiment, mais n'osent pas se le dire. Il y a tellement d'obstacles qui viennent de l'extérieur, que leur "couple" n'arrive pas à se reformer.

 

J'ai adoré revoir Percy et le comprendre un peu plus. Voir qui il est et se rendre compte que jusqu'au bout, il pense aux autres. La souffrance qu'il a ne le rend pas aigri. Il a un coeur énorme et pense à l'avenir d'Adélaïde, sans penser aux conséquences. Mais comment Aidan aurait pu être là, à ce moment précis ? Le personnage du colonel Howard, qu'est-ce que j'ai pu avoir envie de lui rentrer dans le lard ! Il est complètement à la ramasse, préférant envoyer ses meilleurs éléments sur le terrain sans réfléchir. D'ailleurs, il a tout de même un bon point : il sait de qui il doit se méfier ! Les personnages ont beaucoup évolué, surtout Adélaïde. Elle ne m'a jamais paru futile, mais elle a beaucoup pris en maturité. Les décisions qu'elle prend l'ont amené sur un terrain dangereux.

 

Le récit est dur par moment, mais l'auteur arrive à mettre beaucoup d'émotions plus douces entre deux. La vie de chacun des personnages n'est pas simple. Il y a toujours des épreuves. Je me suis demandée à plusieurs reprises si Sonia leur avait tout fait. Et bien non ! Alors qu'il y a enfin un peu de bonheur dans toute cette traîtrise, recherche d'espion, de commandement raté, etc, etc... la vie d'Adélaïde prend à nouveau un tournant. L'émotion est forte auprès de cette jeune femme. La façon dont l'auteur la suit, montre ce qu'elle ressent, les exploite, j'ai eu mal au cœur pour elle et ressenti l'envie de pleurer. Cette femme va vivre de terribles moments, recevoir des coups bas, vivre dans l'incertitude, perdre ce qu'elle a de plus cher sans le savoir. Malgré tout cela, c'est une femme qui va se relever à chaque fois. Bien entendu pas en un mouvement fluide, mais avec des à coups, des gémissements de douleur, des tremblements d'avoir trop forcé. Elle est une combattante et voit plus loin que sa propre personne.

 

L'auteur ne laisse pas ses personnages s'amuser. Nooooooon, elle préfère les mettre dans des positions difficiles. Une guerre, des moyens de pressions, le malheur, les affres de l'enfer portent bien leur nom. Ce troisième tome est plus douloureux de part les différents personnages qui se montrent tels qu'ils sont. C'est poignant et magnifique. L'Amour (avec un grand A) le vrai, l'unique ne peut être défait. Il peut avoir mal, il peut se défendre, combattre, se faire piétiner, il trouvera toujours un chemin pour se retrouver.

 

En conclusion, un troisième et dernier tome épuisant ! J'ai souffert en même temps que les personnages, je me suis rongée les ongles (quasiment tous). L'Historique qui est très bien développé, la romance survit tant bien que mal dans cette Guerre Mondiale qui ne laisse pas de répit. Un récit mouvementé, très expressif, il ne reste plus qu'à commencer dès le premier tome pour ceux qui ne l'aurait pas encore fait !

 

Chroniques Livresques

 

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D’amour et de haine T.1 : La Naufragée

Publié le par Sonia Alain

Par Maya du blogue Les Étoiles des Bibliothèques
Le 20 avril 2019

 

L’avis de Mya :

Adélaïde de Beauchamp rentrait chez elle enfin après l’exil auquel elle était contrainte par ses parents. En effet, Adélaïde a fait l’objet d’un abject scandale qui a défrayé la chronique auprès de la haute société attachée à la bienséance. Séduite et rejetée par un gredin de la pire espèce, elle n’a pu qu’obtempérer et aller cacher sa honte au Canada. Aujourd’hui, c’est le grand jour. C’est la fin de son bannissement. À bord de L’Empress Ireland en direction de Liverpool, et juste quelques milliers de milles la séparent de sa famille et de son pays qui lui manquent. Malheureusement, la malchance n’en a pas encore fini avec elle. Car ce bateau a failli être sa dernière demeure. L’Empress Ireland est dorénavant sous l’eau, et Adélaïde doit la vie à sa bonne fortune. Mais ses malheurs ne s’arrêteront pas là. À peine relevée de sa mésaventure, elle fait connaissance avec son pire cauchemar. Celui qui l’a aidée et entourée de sa prévenance pendant qu’elle était transie de froid. Aidan MCBain était le gentleman dans les bras desquels, elle s’est abandonnée avec confiance alors qu’elle était hébétée et en semi-somnolence. Une atteinte de trop aux convenances. Et si les douairières prennent connaissance de ce fait, il s’en sera fini de sa réputation déjà entachée. Mais bientôt Adélaïde se rendra compte que les médisances et les diffamations qu’elle subit seront les moindres de ses maux qu’elle aura à affronter… Car si le mystérieux Aidan, était son sauveur, il sera aussi l’auteur de ses pires tourments !

 

Quel vrai plaisir de découvrir une nouvelle auteure. Et pas que. Une plume pleine de talent et dont l’imagination et la précision des faits historiques m’ont bluffée. Ce premier tome d’Amour et de haine, est une romance historique à suspense que j’ai dégustée avec une grande satisfaction. Sonia Alain a mis en scène des personnages sombres, caractériels et pleins de fougue. Des personnages courageux qui n’abdiquent pas devant les difficultés que le destin met sur leurs routes. Adélaïde, deux entités en une. Elle parait aussi fragile qu’inébranlable. Parfois, désorientée et autre, déterminée. Une Lady fière et orgueilleuse, L’emblème de la femme en pleine émancipation de ce début du XXe siècle. Une femme qui ne plie pas facilement l’échine devant la malveillance de ses pairs ni devant la dangerosité. Quant à Aidan, son aura sombre, dangereuse et virile captive et titille la curiosité. Il est d’un sang-froid effarant. Mais devant l’amour et son désir pour Adélaïde, on dirait un agneau à l’agonie. On sent sa souffrance, la haine qui le taraude et son obsession du passé qui l’empêche d’envisager un avenir. Rien ni personne ne l’ébranle, même pas sa vie de nomade, ni la croisade qu’il mène contre ses vieux démons. Mais Adélaïde a ouvert une brèche dans sa solide carapace longuement entretenue. Elle est devenue la faiblesse qui menace son équilibre défaillant. Une faiblesse qu’il rejette de toutes ses forces. Celle qu’il ne voulait plus dans sa vie. Car de ce côté, il a donné et l’a payé au prix fort. L’auteur nous a offert des faits historiques avérés et mâtinés d’une romance imprévisible, déstabilisante et pleine d’une alchimie palpable et d’une fusion totale. Une histoire à moult rebondissements qui m’ont tenue en haleine. Des personnages attachants et un suspense haletant. En somme, un voyage dans les eaux troubles de l’histoire des plus réussis.

 

Je vous garantis que La naufragée est de loin le meilleur récit que j’ai lu dans le genre. Un drame historique bouleversant où fiction flirte avec réalité. Un récit élaboré avec maîtrise et rigueur.

 

Affaire à suivre…

 

Les Étoiles des Bibliothèques

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La Dame de Knox : tome 3

Publié le par Sonia Alain

Par Claire, du site Onirik
Le 24 mars 2019

 

Suite et fin de la somptueuse saga de Sonia Alain, dans la veine des romans d’Anne Golon...

 

Avis de Claire

Troisième tome de la fabuleuse saga imaginée par la Québécoise Sonia Alain, L’Insoumission, est sans doute le meilleur volet de la série. Au 14e siècle, les guerres entre la France et l’Angleterre font rage. A la manière d’un Joffrey de Peyrac, dans Angélique marquise des anges, qui devenait le Rescator, Joffrey de Knox aussi sait changer d’identité quand c’est nécessaire.

 

Arrivée sur les côtes barbaresques, dans la ville de Tlemcen, Anne va devoir réapprendre à vivre, et surtout à s’adapter aux us et coutumes d’un pays fort différent du sien. Si les hésitations et les non-dits entre elle et son mari étaient déjà difficiles, cette fois-ci, Anne doit forcer sa nature, et franchir des limites. Sonia Alain nous livre ici une héroïne forte, un remarquable portrait de femme.

 

De bout en bout, on est happé par le récit, qui ne cède jamais à la facilité. Sonia Alain nous surprend, nous séduit, nous fait frémir, car son écriture ne tolère aucun temps mort. Si Joffrey de Knox est le digne héritier de Joffrey de Peyrac, Sonia Alain marche sur les traces de la grande Anne Golon, avec cette saga, aussi romancée que palpitante ! On regrette juste l’anachronisme des costumes sur la première de couverture.

 

Onirik

 

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Le petit chaperon rouge

Publié le par Sonia Alain

Par le blogue Readeuse
Le 18 mars 2019

 

Mon avis

Me voilà à mon quatrième conte et plus je découvre ces contes interdits, plus je suis fasciné par ce projet. J’ai maintenant bien l’intention de tous les découvrir, en espérant réussir à me procurer ceux qui me manquent.

 

Angelika qui vivait avec sa grand-mère se réveille à l’hôpital ne se rappelant plus ce qui s’est vraiment passé. Puisque sa grand-mère est morte, elle se ramasse à vivre dans une famille d’accueil puis dans un centre de réadaptation. Lors de ses 18 ans, elle est enfin libre et se demande comment elle va vivre sa vie quand un avocat débarque devant elle pour lui donner une lettre de sa grand-mère. La voilà maintenant déterminée à venger sa famille. 

 

Entre le groupe d’hommes qui a des pratiques barbares, un charmant policier qui tente d’arrêter ce cartel et la jolie Louve qui est prête à tous pour obtenir sa vengeance, je peux vous dire qu’on n’a pas le temps de s’ennuyer. J’ai bien aimé ce roman où plane un suspense et une intrigue qui nous rend addictifs au livre. J’ai bien aimé Angelika, puisque j’aime bien lire des romans où la femme est forte et ne se laisse pas avoir où elle est prête à tous pour obtenir ce qu’elle veut. C’est le cas ici avec Angelika. J’ai aussi bien aimé le policier avec son petit côté mauvais policier. Puis il y avait le côté surnaturel qui évidemment a su me charmer.

 

Finalement, comme avec les autres j’aime bien le concept et les liens qu’il y a avec le conte. Je trouve que ces petits romans sont parfaits pour découvrir un autre genre littéraire et même finir par tomber sous le charme. Encore une fois, un excellent roman signé Sonia Alain.

 

Note : 8,5/10

 

Readeuse

 

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Le Petit Chaperon rouge

Publié le par Sonia Alain

Mon roman "Le Petit Chaperon rouge" avec Angelika Stojka et Olivier St-Germain

Mon roman "Le Petit Chaperon rouge" avec Angelika Stojka et Olivier St-Germain

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Ma collection érotique chez Les Éditeurs réunis

Publié le par Sonia Alain

Annabel et Max, adultes consentants | Conquise

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